HALAKHA
Sujet : Quelques lois concernant le Kaddich. |
On se doit d’être très attentif, quand on entend le Kaddich et répondre Amen au moment voulu. Nos sages ont enseigné dans le Traité Chabbat 119 :
«Quiconque répond Yéhé Chémé Rabba Mévarakh, que son grand nom soit béni, de toutes ses forces verra ses mauvais décrets annulés. » Nos maîtres ont expliqué : « De toutes ses forces, signifie avec toute sa Kavana : toute sa concentration, c'est-à-dire qu’il faut réunir toutes ses forces et son esprit aux mots que l’on prononce : « Yéhé Chémé Raba Mévarakh ». Il est aussi enseigné dans Pirké Hékhalot : « Au moment où les Béné Israël entrent dans les synagogues et disent « Yéhé Chémé Rabba » à haute voix, ils annulent les mauvais décrets. » C’est pourquoi, on doit s’efforcer de courir pour écouter le Kaddich, afin d’y répondre « Amen » à haute voix et avec Kavana. Il est évident que parler pendant le Kaddich est tout à fait « mal placé » ; même dire des Divré Torah à ce moment là, n’est pas autorisé. Il n’y a aucune différence entre un Kaddich ou un autre, tous ont tout à fait la même valeur et importance. Au moment où le Hazan récite le Kaddich, le Tsibour ne doit pas le réciter à voix basse en même temps que lui, mais il doit être attentif, et ne répondre qu’aux Amen. Rabbin Freddy ELBAZ |