UN COMMENTAIRE TRES OPTMISTE DE LA PARACHA KI TISSA DU RABBIN YONI KRIEF

Publié le par Initiative Rabbinique

Le juif égaré


La faute du veau d’or occupe une place centrale dans notre Paracha.


Aujourd’hui ce mode d’idolâtrie à changer, il s’agit notamment de cette course effrénée à la matérialité ou autres formes d’extrémismes qui constituent des nouvelles formes modernes d’idolâtrie, laissant derrière soi les valeurs ancestrales.


Quel doit être notre attitude à l’égard d’un Juif qui s’est éloigné de la Torah et égaré de la communauté ? 


Faut-il prendre de son temps, de son énergie pour ramener au sein de la communauté ces Juifs égarés ?


N’était-il pas dangereux de fréquenter ces nouveaux idolâtres ?


À ces questions douloureuses, notre Paracha nous fournit une réponse lumineuse.


Moise prend la précaution d’avertir son peuple de son absence et de sa durée.


Un séjour dans la montagne de D.ieu qui dura quarante jours.


Le peuple est persuadé que Moïse est mort. C’est ainsi qu’il se fourvoie en fabriquant un veau d’or.


Le peuple d’Israël est infidèle à D.ieu. Il vient de commettre l’irréparable.il a façonné le veau d’or.


Or ce jour-là est-ce depuis le premier jour où Moïse est monté rejoindre D.ieu pour recevoir la Torah, ce qui signifie qu’au moment même où le peuple concevait et fabriquer le veau d’or, D.ieu enseignait la Torah à Moïse pour qu’il la transmette à des « idolâtres ».


D.ieu nous donne ici une merveilleuse leçon d’amour du prochain.


Quelles que soient la situation spirituelle ou la condition morale d’un Juif, rien ne doit nous empêcher de lui apporter les lumières du judaïsme.


En d’autres termes, si nous amenés à rapprocher un juif du judaïsme, on ne doit nullement tenir compte de son « idolâtrie personnelle ». Il faut tout mettre pour ranimer en lui la flamme juive amoindrie.

 

 

RABBIN YONI KRIEF

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