LE SECRET DU MOIS DE TAMOUZ PAR LE RABBIN YONI KRIEF DE NANTES

Publié le par Initiative Rabbinique

 

Le secret du mois de Tamouz


Nos maîtres font correspondre au douze mois de l’année hébraïque une des 12 lettres choisies de l’alphabet hébraïque et l’une des 12 tribus d’Israël.


Tamouz c’est le mois de « Ruben », la lettre qui lui correspond c’est le « Het » ; 8ème lettre et la faculté physique que l’homme doit travailler et affiner est la « Réhiya » : la vision.


Avec tous ces éléments en notre possession, il nous faudra comprendre le lien organique entre eux et le secret de ce mois.


Le départ en mission des explorateurs s’est opéré à Roch Hodesch Tamouz et a duré quarante jours.  Leur retour de cette expédition a lieu le 9 Av,  voila pourquoi cette date est resté pour Israël une date douloureuse jusqu’à ce jour.


Quelle était la mission ? « ourhitem et aaretz » : observer la terre.


Quel est le rôle d’un espion ? c’est l’observation.


On comprend que le mois de Tamouz sera le mois qui sera en majorité empli par la mission d’Israël : l’observation.


Et ce n’est pas pour rien que Ruben s’appelle ainsi car sa maman Léa a dit au sujet de la sa naissance : « D.ieu a vu ma tristesse ». Ruben c’est la « Réhiya » : la vision. De plus, la lettre « Het » signifie 8 mais aussi la faute. Ici en l’occurrence la faute des explorateurs.

 

Dans son étymologie le mot « Het » signifie encore autre chose purifier, aseptiser un endroit. L’originalité de l’hébreu est qu’une même racine peut avoir un sens contraire : faute et purification.


Nos maîtres diront que le mois de Tamouz est le mois où on doit comprendre que dans la vie nous pouvons être des hommes où en faisant un même acte on peut lui donner une dimension qui va dans un sens à l’autre, diamétralement opposé, et voila pourquoi l’exemple pris pour cela c’est la « Réhiya » : la vision.


En hébreu voir signifie observer. Je suis en mouvement et j’observe les choses. Quelle est la force de l’œil ? Ain Tova : d’un bon œil où Ain Raa : d’un mauvais œil.

 

Tout dépendra comment j’observe les choses.

 

La Torah nous dira, la force d’un homme c’est d’être capable de faire justement la part des choses et de s’auto-analyser en se disant : « est ce que au moment où se réalise un acte, je suis mu par une motivation positive ou négatif et cela changera tout.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article