OUESTFRANCE REVUE DE PRESSE

Publié le par Initiative Rabbinique

 

Journal Ouest-France du vendredi 18 septembre 2009
Edition : Nantes - Rubriques : Communauté urbaine

 

       

 

 

 


Les juifs fêtent leur Nouvel an ce week-end    


         

 

 

 

Yoni Krief, le rabbin nantais devantla synagogue nantaise,dont la construction date de 1870.


 

 

Dans le calendrier hébraïque, on entre en l'an 5770. Explication avec le rabbin de Nantes.



Les juifs fêtent leur Nouvel an, (Roch Hachana), ce week-end. En effet, dans le calendrier hébraïque nous entrons en l'an 5770. « On célèbre la date anniversaire de la création de l'homme pour l'ensemble de l'humanité », précise le rabbin Yoni Krief, en charge de la synagogue nantaise. Ce n'est pas un jour avec des cotillons, mais surtout un jour de prière. « Ce sont des moments très forts durant lesquels on demande à Dieu de nous inscrire dans le livre de la vie terrestre et éternelle. En soirée, entre amis ou en famille, on mange des plats qui symbolisent la douceur, comme des pommes trempées dans le miel, ou encore des figues, des grenades. C'est un symbole pour dire que c'est à l'homme de trouver son équilibre à l'intérieur du monde. »

Huit jours plus tard, le 28 septembre, ce sera la fête du grand pardon (le Yom Kippour). « C'est la fête la plus sainte de l'année, où tous les juifs a priori retournent à la synagogue. On observe en ce jour un jeûne de 25 heures environ, au cours duquel on prie avec une ferveur toute particulière. »

Cette période de fête religieuse pour les juifs se termine par la fête des Cabanes. « On édifie une cabane dans la cour de la synagogue. Ceux qui ont une maison le font dans leur jardin. Il s'agit d un symbole pour rappeler à l'homme qu'il est nomade, que ce n'est pas un sédentaire. C'est un signe de confiance en Dieu et d'indifférence au confort matériel. ». À Nantes, jusqu'à 300 à 350 fidèles suivent ces rites.

Philippe GAMBERT.

 

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